Les " loose socks"

   Etant donné que le port de l’uniforme est obligatoire au Japon, il n’y a pas trop de moyens pour les élèves de customiser leur tenue ni de porter des accessoires qui pourraient les differencier comme des bijoux tendances ou des sacs originaux. La seule solution est de racourcir la jupe ou bien porter des "loose socks", des chaussettes plissées, larges et lourdes.

Tout un style!

   Ces chaussettes sont très longues et peuvent mesurer de 30cm à 2 m, plus elles sont grandes mieux c’est, car  elles feront plus de plis…Les écolières les portent sous le genou et l’idéal c’est à mi-mollet, ce qui donne un effet de jambes fines. Mais le problème que nous connaissons tous avec les chaussettes c’est qu’elles glissent et finissent toujours un moment ou l’autre sur les chevilles, d’autant plus que celles-ci sont faites pour avoir un effet plissé et large. Alors voilà leur astuce, de la colle! Oui, mais bien sur de la colle spéciale “socks”, colle que l’on peut trouver chez la plupart des épiciers qui depannent. Toujours utile en sachant que la chausette passe sa journée a descendre et doit être refixée ou recolée plusieurs fois!

Rebelles ou ultra-conformistes?

   C’est toujours surprenant de voir qu’au Japon les deux extrêmes sont très forts. D’un côté, la tendance mode asiatique comme la mode des lolitas, des costplay…et beaucoup d’autres styles extravagants, et de l’autre côté, un rigeur et uniformité générale imposée par les établissements. Il faut dire que l’un explique l’autre…

En tout cas, la conformité au Japon est que les collegienne doivent porter un uniforme, avec un jupe pas trop courte avec des chaussettes blanches. Ces chausettes loose qui etaient à la base une forme de rebellion sont aujourd’hui tellement rependues qu’elles en deviennent une nouvel uniforme et nous revoilà dans la conformité!

   Certains etablissements interdisent ce genre de chaussettes, comme la jupe trop courte, mais cela n’arrête pas nos petites collegiennes, qui n’ésitent pas à troquer leurs chaussettes loose contre des normales sur le chemin de l’école.